VADANS à travers l' Histoire
A l'époque gallo-romaine, le village a commencé dans la plaine, au bord d'une voie romaine, aujourd'hui dénommée le « Vieux Grand-Chemin » ou « Vieux Chemin ». Il s'étendait sur les lieux-dits à "la Croix" et surtout "aux Murgers". Les romains, selon l'abbé Guichard, auraient érigé un castrum sur les hauteurs de Vadans. L'origine antique est aussi certifiée par la présence d'une borne milliaire le long de l'ancienne voie romaine.
Seigneuries
La seigneurie de Vadans est née d'un démembrement de la puissante Seigneurie de Salins et la première mention d'un seigneur de Vadans apparaît à la fin du XIIe siècle, époque où s'édifie le château fort de Vadans et l'Abbaye Notre-Dame de Rosières toute proche (aujourd'hui dans le village La Ferté) que les sires de Vadans doteront largement et où ils ont souvent établi leur sépulture.
La seigneurie/baronnie de Vadans était très importante : elle comprenait le château, l'un des plus considérables de la région, ainsi le village de Vadans, le hameau de Saint-Pierre-sous-Vadans, Molamboz, Mathenay, La Ferté, Saint-Cyr-Montmalin, Oussières, Villers-les-Bois, et avait pour annexes Souvans, Bans, Nevy-lès-Dole, Villers-Robert, Séligney, Tassenières et Le Deschaux, ainsi que des moulins, des tuileries, des cours d'eau et des forêts de surfaces conséquentes17.
On peut suivre l'histoire de Vadans à travers ses seigneurs successifs du XIIe au XVIIIe siècle.
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Les derniers héritiers
Dans son Dictionnaire des communes du Jura, Rousset écrit que la baronnie de Vadans a eu comme dernier seigneur féodal Claude-Antoine-Clériadus, marquis de Choiseul-La Baume (1733-1794), second fils de Charles-Marie de Choiseul-Beaupré-Daillecourt (1698-1768) et père du duc de Choiseul Claude-Antoine-Gabriel (1760-1838).
Le Commandant Girardot (historien d'Arbois) soutient également que Claude-Antoine-Cléradius fut le dernier propriétaire du château de Vadans
Après la Révolution française
Le premier maire de Vadans fut, en 1790, Claude-François Juste, un ancien frère capucin.
Le premier procureur de commune fut Claude-Étienne Giboudeau. En 1795, les Conseils communaux furent remplacés par des Conseils cantonaux. Après la proclamation de la République, la Convention prescrivit le renouvellement des Conseils généraux communaux.
La mise en vigueur de la Constitution de l'an III institua une administration municipale par canton. Les communes de moins de 5 000 habitants nommaient un agent municipal chargé des fonctions de maire, ainsi qu'un adjoint. La réunion des agents municipaux du canton formait le Conseil municipal cantonal.
À Vadans, François Gravel fut nommé agent municipal. Il exerça cette fonction d'octobre 1795 au 12 juin 1800. À cette date, en vertu de la loi du 28 pluviôse an VIII (16 février 1800), les Conseils cantonaux furent supprimés et l'administration municipale confiée, dans chaque commune, à un Conseil municipal dont le nombre de membres était variable suivant l'importance de la population. Le Conseil passa donc de 12 membres à l'origine, à 10 membres ensuite.
Deux livres existent sur l'histoire de Vadans d'après les textes du commandant Girardot.